・Sarah Laaroussi・
Cadeaux à la mère, 2019
Cadeaux à la mère, pâtes nylon, Argenteuil, commissariat Eddie Bouakkaz, exposition Super_position 2019 Crédits Véronique Huygues et Eddie Bouakkaz.
J’ai enfilé des pâtes pour qu’un pays imaginaire existe.
Sarah remonte l’histoire de l’humanité pour trouver les formes et les expériences qui nous ont forgé en tant qu’humains. Elle s’intéresse pour cela aux pratiques artisanales et à l’intelligence collective qui remettent en question les habitudes de consommation et les formes de production.
Elle s'amuse à travers les expériences de taille et de nature variées (allant du grand groupe, à l'artisan, de l'entreprise à la classe, de la ville à la ruralité...) et puise dans chacune de ces rencontres des ressources pour ajuster et affiner son intérêt pour l'autoproduction, l'autonomie, et l'empowerment des populations par le faire.
La maison des autres, commissariat d’exposition, Paris, 2019 Crédits : Sarah Laaroussi avec les oeuvres visibles de Léo Deweir (Lampe), collectif (bulle gonfable), performance en cours de Tilhenn Klapper et Anaïs Barras.
J’ai invité de jolies choses à regarder et cuisiné une collecte de plantes locale pour faire la maison des autres.
Les nuits du monde, performance participative, Dusseldorf, commissariat Sheesh Collective, exposition close to driving ban, 2020 Crédits : Die Digitale
Dans mon costume de déesse obèse, j'ai distribué des soleils alors que dans mon ventre défilait l'histoire du monde. ⠀
Croire en des petites choses.
Trouver que c’est beau d’être humain.
Mauvaise graine, performance, Paris, commissariat Jonàs Fadrique, exposition Remplacer in Aujourd’hui demain, 2019 Crédits : Jonàs Fadrique
J'ai ramassé les petits déchets de la rue et j'ai planté des petites graines dans des petits tas de terre à la place pour quelles fassent des petites fleurs.
Le syndrome de la page blanche 2, dispositif participatif, Argenteuil, commissariat Eddie Bouakkaz, exposition Super_position, 2019 Crédits Véronique Huygues et Eddie Bouakkaz
J'ai peint un rectangle blanc pour faire une blague sur l'art dans le lycée dans lequel l'oeuvre était installée (les lycéens n'ont pas résisté à ne pas toucher et ça a fait deux couples parait-il)
Son travail se situe alors dans des petites choses qui relient et rapprochent les gens : Faire la bise pour que le groupe (se recon)naisse. Allumer la lumière avec l’électricité des patates. Préparer de la soupe pour les larmes de nos corps, tout installer pour que les gens aillent se faire cuire un oeuf, organiser un repas noir sur tapis rouge. Planter un jardin dans la maison, et accrocher des balançoires pour que les corps dansent.
IG : @srh_laaroussi